Petite promenade par ce beau jour d'été

Aujourd'hui, Harum et Sharel sont allés faire une petite balade (en amoureux???) au promontoire divin. Plus précisément dans le prestigieux quartier de Salma!
Et quoi de mieux qu'un magnifique soleil pour aller ce promener et faire quelques courses mon très cher Harum?
Nous pourrions rendre visite à notre adorable Chaka qu'en dis-tu?
Ah mais c'est une très bonne idée ! J’espère qu'elle n'a pas oublié d’où elle venait et qu'elle nous offrira une tasse de thé tiens.

Attend !
Qu'y a-t-il?
Je m’arrêterais bien acheté quelques fruits, c’est important de manger 5 fruits et légumes par jour, j’ai entendu quelqu’un en parler.
Hein ? Toi ? Un Norn ? Tu va me faire croire que tu surveille ton alimentation avec des fruits et des légumes alors qu’elle devrait être à base de viande, de bière, de viande ?
Nos valeureux compagnons s’arrêtèrent donc en route pour faire quelques courses.
Alors je voudrais ces tomates la, et puis ce melon il a l’aire bon, oh et heu ces patates la aussi, et puis vu qu’on y est rajoutez moi 3 petits kilos de ces belles cerises  la.
Très bien mon bon monsieur, ça sera tout ?
Oui, il ne faut pas abusé des bonnes choses

Après cette halte, nos 2 compères partirent en direction de la maison de Chaka
*toc toc toc*
Tiens on dirait qu’il n’y a personne…

Si elle doit être en haut à son bureau en train de travailler, laisse je vais ouvrir je sais ou elle cache un double des clés. Chaka ? Chaka ? elle doit être absorbé par son travail, viens Sharel on va lui faire la surprise.
Mais c’est immense comparé a chez moi, je comprends pourquoi elle ne nous invite jamais.
Moi je suis déjà venu ah ah.
C’est son bureau ? il fait mon lit !!!!! vu qu’on va l’attendre, je me demande si son bureau et aussi confortable que mon lit….


1h passèrent et Chaka n’étais toujours pas la, nos deux amis repartirent déçu et sans leurs tasse de thé.

Pendant ce temps là, dans les prisons du Palais Royal, Chaka était en train de remonter les bretelles à un garde séraphin, qui avait laissé un prisonnier s'échapper à cause de son manque de vigilance évident, et son lourd sommeil au moment des faits.



Après avoir passé plusieurs heures à courir après ce criminel jusque dans les égouts de la ville, Chaka l'avait finalement attrapé et ramené dans sa cellule, avec un souvenir gravé à jamais sur son visage.

Étant donné que toute action entraine des conséquence, cette promenade de santé n'avait pas fini d'occuper la journée de Chaka, et elle le savait ...
Les rapports sur cette course poursuite tombaient les un après les autres. L'un concernant la cause de l'arrestation du prisonnier, un autre son évasion, un autre encore insinuait que l'espacement des barreaux de la cellule était trop large et permettrait à un asura de s'évader, et d'autres plus futiles encore ...
"Ça n'en finira donc jamais?!" pensait la jeune femme.

Une fois cette montagne de paperasse rédigée, et rapporté à son officier en charge, elle eu la permission de rentrer chez elle.



Alors qu'elle quittait les bureaux de la garde séraphine, Chaka décida de s'accorder quelques instants dans les jardins royaux. La vue qui donnait sur les jardins de la ville haute était idéale pour se changer les idées, et elle le savait très bien.



Le temps était passé plus vite qu'elle ne le croyait et le soleil s'était déjà pratiquement couché, peut être s'était-elle assoupie? En tout cas, elle savait qu'il lui restait encore du travail dans son bureau. Il était temps de rentrer.



Lorsqu'elle posa la main sur la poignée de bronze de sa porte en chêne massif, Chaka avait la sensation que quelque chose n'allait pas.
"Tiens, la porte n'est pas verrouillée? Étrange ..."
Elle poussa la large porte, qui grinça sur ses gonds en fer forgé.



A peine avait-elle posé un pied à l'intérieur de sa maison, qu'une silhouette se leva sur sa gauche.

"Hey!"

Dans un premier temps surprise, Chaka s'écria avant de se mettre en position défensive. Elle avait placé sa main derrière sa tête, prête à invoquer son espadon de feu Belligérant pour contrer une éventuelle attaque de l'intrus qui se tenait là.



"Faren?! Mais bon sang que fais-tu dans ma maison?!" Demanda Chaka, alors que la tension commençait à retomber et que celle-ci se redressait lentement.
"Et bien je suis passé te voir, mais la porte n'était pas fermée à clé quand j'ai toqué, alors je suis rentré et j'ai décidé de t'attendre!"
"Ce n'est pas parce que j'ai visiblement oublié de la fermer à clé que tu peux rentrer chez moi comme tu veux! Sors d'ici!



Une fois le squatteur expulsé, Chaka se dit qu'elle pouvait enfin reprendre son travail. C'est ce qu'elle croyait en tout cas. En se dirigeant vers son bureau, elle remarqua sur le tapis en bas de l'escalier des traces de boue, dont les bottes qui les avaient laissées là mesuraient au moins 3 fois la taille de ses pied.

"Des traces de bottes? De cette taille il ne peut s'agir que d'un Norn, ne me dites pas que ..." Elle se précipita dans son bureau, enjambant les marches deux à deux.
Arrivée en haut, les bras lui en tombèrent. Son bureau n'était pas comme elle l'avait laissé. Certains de ces papiers avaient été déplacés, et de l'encre avait coulé sur d'autres.



"Ce n'est pas possible ça ne peut pas être lui, il ne sait pas lire! Que cherchait-il dans mon bureau?" Pendant un court instant, son cœur s'arrêta de battre et son visage se figea, laissant le champs libre à une larme de sueur qui continuait son chemin. Chaka venait de penser à quelque chose.

Elle fit demi-tour, descendit les marches à toute allure, se dirigea dans sa cuisine, puis ouvrit les portes de son cellier et laissa la stupéfaction se dessiner sur son visage.
Ses étagères étaient vides.



En regardant à ses pieds, elle remarqua les mêmes traces de boue gigantesques comparées à la taille de ses pieds.
Elle ne connaissait que deux Norns capables de piller l'intégralité de son garde-manger. Avec le renforcement des contrôles des allers et venus des personnes étrangères à la ville suite aux récents évènements de Scarlet, elle avait justement eu connaissance plus tôt dans la journée, de la venue de l'un d'eux en ville.

Coïncidence? Elle n'y croyait pas!